Au restaurant « Cosa Nostra » à Paris la fusillade des terroristes le 13 novembre a été filmée à l’aide des caméras de surveillance de l’établissement. Après l’attaque, les journalistes étrangers sont venus demander au patron s’il avait des vidéos. Ce dernier leur a alors proposé d’acheter les siennes, mais voilà : ses vidéos ont été cryptées par la police qui les a déjà visionnées. Pas de problème pour le restaurateur qui affirma aux journalistes qu’il pourrait les débloquer. Le deal s’est fait pour la modique somme de… 50 000 euros. Mais un autre journaliste, Djaffar Aït Aoudia, d’origine algérienne (comme le patron du restaurant), a tout entendu… et a filmé la scène ! A Yann Barthès qui lui demande comment ça s’est passé, Aït Aoudia répond : « Je faisais partie du paysage… il n’y avait pas de méfiance de leur part… On était tous les deux Kabyles »… Entre Algériens, la confiance est décidément de rigueur !
Voir la vidéo du Petit journal ci-dessous :